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Erasmus à Birmingham
23 septembre 2007

Première semaine – La grosse déception.

Commençons par le début. Départ le 10 septembre de l’aéroport Charles de Gaulle pour Birmingham. Après moult contrôles d’identité et autres, je me fais confisquer le ciseau qui est dans ma trousse, elle-même dans mon bagage à main. Je n’ai pas payé de frais en plus pour les kilos en plus. L’avion est microscopique, on ne passe qu’à une personne dans l’allée et il n’y a que deux rangées de sièges, l’une de deux sièges et l’autre un seul. Les hôtesses ne parlent pas un mot de français.

Ca aurait dû durer 1h30 mais le vol ne prend que 50 minutes. A l’arrivée, navette gratuite jusqu’à la gare de l’aéroport. Après hésitations et bafouillements, direction New Street, gare du centre ville. Puis Université. Au final, seulement £1,90 pour le trajet (au lieu de plus de plus de £20 en taxi). Pas cher du tout. Premier préjugé qui tombe. Arrivée à l’Université. Marche pendant 15 minutes pour trouver les Housing Services qui m’envoie chercher The Vale, gros ensemble de résidences d’étudiants où nous sommes attendus. 45 minutes de marche avec 35 kilos de merdier, du coup j’arrive en sueur. Cool. On nous fait vite comprendre qu’il faut payer et vite, rien que £240 pour 5 jours et 4 nuits. Tout ça en cash. Heureusement que j’ai fait le change en France exprès pour cela (la Banque Postale ne prend que 5€ quel que soit le montant, ou rien si on est déjà client).

La House Hunting event démarre. Le petit déjeuner et le dîner sont servis. Le breakfast est typique, mais le premier matin les intestins ne sont pas encore pas tout à fait britanniques. Mais j’aurai eu l’occasion de tester les œufs, bacon, patates et les fameux baked beans (que je recommande). Première soirée avec les autres Erasmus et premier constat, il n’y a que 45 personnes environ dont 70% de français. La deuxième grosse formation est l’Allemagne, après c’est simple, un américain, deux turques, un italien (très typique et sympa), une australienne, et un portugais. En gros, la chasse commence, pas celle à la maison, mais celle aux non - français. Inutile de preciser que ça va vite et que certains sont très bons. Moi, je plane et surtout je n’en reviens pas, on paye pour cela et ce sera pour une maison et des colocs à l’année. Je lie néanmoins une complicité avec un allemand que je surnommerai par ailleurs The last German. Ce sera le seul non - français de ma coloc. Autant dire, tout ce à quoi je ne m’attendais pas et que je voulais éviter. Nous sommes 5, deux filles étudiantes en anglais venant de Paris XII et de Nancy, un allemand, Joris (face à l’ampleur du phénomène français, autant connaître le français qui vit dans ta maison) et moi. J’ai du mal à réaliser.

Pendant cette House Hunting, nous sommes juste présenté à trois agences immobilières accréditées par l’Université. Et c’est tout, après c’est la démerde. Je demande à trouver une maison déjà occupée par des étrangers (ou non - français) mais ce n’est possible et on me met en garde contre les proprios qui ne sont pas accrédités. Autant dire, on se fout de notre gueule. Les trois agences que l’ont nous présente ne possèdent qu’un ensemble de maximum 50 maisons à elles trois. Autant dire rien face aux 27000 étudiants de Birmingham, dont une grande partie vit à Selly Oak, à deux pas de l’Université. Un repas dans un restaurant asiatique du centre ville, une soirée billard et voilà, la House Hunting est finie, l’organisation la plus light que j’ai jamais vu nulle part.

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Commentaires
Y
jérémie sans ciseaux, épuisé par de longue minutes de marche... je suis impatient de lire la suite de l'aventure.
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